CODE DE CONDUITE CONTRE L’EXPLOITATION SEXUELLE DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS

En vertu de la loi n° 28251, « Loi contre l’abus et l’exploitation sexuelle », qui a intégré les délits d’utilisateur-client et d’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans le domaine du tourisme, nous considérons les ENGAGEMENTS MINIMAUX QUE TOUS LES PRESTATAIRES DE SERVICES TOURISTIQUES DOIVENT ASSUMER

Afin de lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants des enfants, des filles et des adolescents dans le cadre des voyages et du tourisme, les prestataires de services touristiques adopteront un code de conduite que leurs représentants légaux, directeurs, administrateurs, employés et contractants liés à la prestation de services touristiques devront respecter, afin de rendre effectives les obligations prévues par la loi 28251, ainsi que de prévenir les comportements définis dans cette même loi et également d’intégrer les mesures minimales de contrôle suivantes :

  1. S’abstenir de proposer, explicitement ou subrepticement, des programmes de tourisme sexuel impliquant des enfants et des adolescents dans les programmes de promotion touristique et les plans touristiques.
  2. S’abstenir de fournir aux touristes, directement ou par personne interposée, des informations sur les lieux où se pratique ou est coordonnée l’exploitation sexuelle commerciale des enfants et des adolescents.
  3. S’abstenir de conduire les touristes, directement ou par l’intermédiaire de tiers, vers des établissements ou des lieux où se pratique l’exploitation sexuelle commerciale des enfants, ainsi que de les conduire vers les sites où les touristes sont hébergés, même s’il s’agit de bateaux situés en haute mer, à des fins d’exploitation sexuelle commerciale des enfants et des adolescents.
  4. S’abstenir de fournir des véhicules sur les routes touristiques à des fins d’exploitation ou d’abus sexuel d’enfants et d’adolescents.
  5. Empêcher l’entrée d’enfants et d’adolescents dans les hôtels ou lieux d’hébergement et de logement, bars, commerces similaires et autres établissements offrant des services touristiques, à des fins d’exploitation ou d’abus sexuel.
  6. Adopter des mesures visant à empêcher le personnel lié à l’entreprise, à quelque titre que ce soit, de proposer des services touristiques permettant des activités sexuelles avec des enfants et des adolescents.
  7. Dénoncer au MINCETUR et aux autres autorités compétentes les faits dont il aurait eu connaissance par quelque moyen que ce soit, ainsi que l’existence de lieux liés à l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents, et veiller à ce qu’il existe au sein de l’entreprise des canaux de dénonciation auprès des autorités compétentes.
  8. Concevoir et diffuser au sein de l’entreprise et auprès de ses fournisseurs de biens et de services une politique dans laquelle le prestataire établit des mesures pour prévenir et contrer toute forme d’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents dans les voyages et le tourisme.
  9. Former tout le personnel lié à l’entreprise sur la question de la prévention de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants et des adolescents.
  10. Informer ses utilisateurs des conséquences juridiques en matière d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants et d’adolescents au Pérou.
  11. Afficher de manière visible pour les employés de l’établissement ou des établissements commerciaux le présent Code de conduite et les autres engagements et mesures que le prestataire souhaite prendre afin de protéger les enfants et les adolescents.

« En application des dispositions de la loi n° 28251, l’agence avertit le touriste que l’exploitation et l’abus sexuel des mineurs dans le pays sont sanctionnés pénalement et administrativement, conformément aux lois en vigueur. »